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Fatalité
18 juin 2008

Aeryel Gwanath

[Mon petit prince... je me devais bien de vous le présenter. Mon dernier personnage de RP, très intéressant dans ses "conversations" avec l'esprit Thanatos (littéralement "mort") parasitant son corps.  ]

« Informations générales »


. : Nom : Gwanath
. : Prénom : Aeryel
. : Âge : 10 ans
. : Sexe : Masculin
. : Race: Hybride Elfe-Démon
. : Pouvoirs : Modifie légèrement son apparence physique à son gré.
. : Rang social: Haut-Noble
. : Poste : Souverain légitime du Sanctuaire des Ombres

« Description Physique »

Chétif d’apparence, sans être pour autant petit, c’est un enfant au teint maladif et à la santé fragile, d’autant plus qu’il est atteint d’hémophilie. Cette anomalie génétique était également présente chez son père, qui mourut d’ailleurs selon Galéas le Médecin Royal d’une hémorragie interne subite.
Il est le portrait craché de sa mère. Ses cheveux sont d’argent soyeux, ses lèvres minces et bien dessinées, et ses mains délicates et effilées. Il a le sang écarlate. Cependant, ses yeux en forme d’amande sont noirs comme la nuit et démentant le reste de ses traits purement elfiques. Ses oreilles ne sont ni complètement rondes, ni complètement pointues. Sans être aussi allongées que celles des elfes, elles se terminent néanmoins en un petit triangle.
Il ne possède pas de cornes, mais s’amuse des fois à en faire apparaitre.
Vu sa maladie, sa nourrice lui porte des soins constants, vivant dans la crainte qu’il trébuche ou reçoive un coup, ce qui dans son cas pourrait s’avérer fatal. Il ne chevauche pas, ne joue pas avec les autres enfants de son âge, et demeure la plupart du temps dans le château ou dans les jardins du palais en compagnie d’un vieil instructeur.


. : Signe caractéristique :
Ses oreilles pointues et ses yeux noirs démontrent sa qualité d’hybride.

« Description Mentale »
Doté d’un tempérament naturellement timide et réservé que l’enfermement prolongé qu’il vécu durant son enfance ne fit qu’accroitre, Aeryel n’est pas très à l’aise avec les jeunes de son âge. Ayant grandit dans un monde d’adulte, il vieillit vite et comprit les complots de la cour. Après avoir réalisé que sa tante désirait sa mort, il perdit toute confiance en les gens qui l’entourait, excepté sa chère mère, laquelle fut enfermée pour folie dans les cachots. Monté sur le trône, il sait n’avoir qu’un pouvoir restreint entre les nobles assoiffés de pouvoir et sa tante meurtrière occupant le poste de conseillère. Il sait pertinemment que sa vie ne tient qu’à un fil, qu’un faux pas et il serait simple au premier venu de l’éliminer, ou encore de l’interner pour folie comme il fut fait pour sa mère.
Tous ses soucis firent disparaitre de son jeune visage la naïveté de l’enfance. Il ne sourit guère, et ne rit presque jamais. Il puise son seul réconfort dans ses conversations avec Thanatos, sa seule amie.

« Histoire »



On dit que la vie est cruelle. Hors, ce sont les hommes qui le sont envers eux même.


***

J’émergeai. Première inspiration, premières perceptions. Alors que mes poumons s’activaient, un afflux d’informations incompréhensibles parvenaient à mon cerveau. Une lumière éblouissante, l’odeur lourde du sang, l’impression d’être balloter… « Voici votre héritier » Entendis-je dans le brouhaha ambiant, mais ses syllabes n’avaient pour moi aucune signification. Le battement de mon cœur martelait mes oreilles.
J’étais vivant, libre et seul.
Lors des longs mois passés à « l’intérieur », je m’étais accoutumé au battement d’un cœur qui n’était pas le mien, à l’absence de lumière et à l’immobilité. Pour la plupart des enfants, cet endroit est synonyme de sécurité. Ç’aurait été vrai pour moi également, s’il n’y avait pas eu la chose . Qu’était-elle? Je mis de longues années à le comprendre et ma découverte fut tel un couteau enfoncé dans mon cœur. Cette chose voulait ma mort; elle voulait m’empêcher d’exister. Tel un vil serpent au sein même de l’ultime refuge. Mais je luttai, l’ignorai elle et ses paroles de mort, et je vécu, contre elle et contre tous.

***

Cinq longues années s’étaient écoulées depuis ma naissance. Cinq pénibles années au cours desquelles, encore trop naïf pour comprendre l’hypocrisie de ceux en qui j’avais confiance, je tentai de me frayer un chemin dans une vie qui n’était ni liberté ni amour.
Et où la chose m’avait suivi.
Pour comprendre son étrange nature, dites-vous qu’elle était plus proche d’un pressentiment, d’une menace, que d’une entité propre. Comme le fardeau que porte sur ses épaules le condamné qui se sait voué à une mort prochaine.

On m’apprit vite que le Médecin Galéas avait détecté que je souffrais d’une grave anomalie génétique empêchant la coagulation du sang, nommée hémophilie, dont mon père était également atteint. C’est à ce titre qu’alors que les autres bambins de mon âge découvraient le monde, je restais enfermé de longs jours durant dans ma chambre avec pour toute compagnie outre les inspections quotidiennes de Galéas, les histoires de Jalla, ma nourrice. Bien vite, je compris qu’elle était différente des autres adultes. Au lieu de faire comme ces nobles et de s’apitoyer mielleusement sur mon sort, elle avait le don de rendre leurs couleurs aux journées d’enfermement. Elle était rondouillette, et de petite taille. Mais ce qui la différenciait de Maman, Papa et Galéas, c’était ses oreilles rondes, ses yeux bleus vifs et l‘absence de cornes et de sabots. Lorsque je l’interrogeai à ce sujet, elle se contentait de m’adresser une moue boudeuse et me disait que la vie était ainsi faite.
Grace à ses talents de conteuse, je devenais un chevalier d’autre fois livrant bataille à d’horribles mages noirs et à leurs entités ténébreuses. Je maitrisais à la fois l’eau, le feu, la terre et l’air, et ce monde n’avait nul secret pour moi. Avec Gloire, mon fidèle destrier, je gagnai de nombreuses victoires au nom d’Amour et de Liberté. Cependant, elle m’avait fais jurer de ne jamais en parler à quiconque. C’était notre secret à tous les deux.

***

Une sombre silhouette élancée pénétra dans ma chambre. À sa démarche, je reconnu Tatie Galad. Il faisait nuit, et j’étais allongé dans mon lit, unique meuble de ma petite chambre. La fenêtre ouverte laissait pénétrer une douce bise qui agitait les rideaux. Sans savoir pourquoi, la vision de Tatie me donnait invariablement des frissons dans le dos. Cette fois encore plus qu’à l’habitude. Elle tenait à la main une tasse de ce qui ressemblait à une infusion brulante. S’approchant de moi, et voyant que j’étais éveillé, elle me sourit et dit de sa voix si douce;


« Je t’ai apporté une tisane pour t’aider à t’endormir. »

Ses paroles m’intriguèrent. En effet, elle n’avait jamais au paravent démontré un grand souci pour mon bien être. C’était Jalla qui s’occupait de moi, et elle seule. Cependant, aux traits chaleureux de son visage, je saisi la tasse énorme dans mes petites mains et la portai à mes lèvres. Le liquide était si chaud qu’il me brula la langue. Le goût par contre n’était pas désagréable, un peu sucré et parfumé. Je soufflai afin de le refroidir et en reprit une petite gorgée.


« Merci, lui dis-je.
- Passe une belle nuit, petit prince. »

Et elle s’éloigna à pas de chat, refermant la porte derrière elle.

À peine une minute s’était écoulé que la porte s’ouvrit à nouveau, sur Jalla cette fois. Je ne l’avais jamais vu si inquiète. Sans me laisser le temps de réagir, elle s’empara de la tasse et versa son contenu par la fenêtre. Puis elle me dévisagea longuement et lorsqu’elle prit la parole, sa voix était anormalement rauque et saccadée.


« Qui t’a donné ça?
- …Tatie Galad,
répondis-je, mal à l’aise.
- T'en as bu?
- Une gorgée ou deux… s’était si chaud. »

Elle ferma les yeux et inspira profondément.


« Comment ai-je pu ne pas le deviner… » Murmura-t-elle pour elle-même.
« Maintenant tâche de te rendormir. Si Dame Galadhris revient, appelle-moi immédiatement. »

Elle marqua une pause, hésitante.


« Et pas un mot de cette affaire à personne. »

J’acquiesçai sans très bien comprendre l’enjeu de la situation. Elle ferma la fenêtre, sortit à son tour de la pièce et ferma la porte à double tour.
Les paupières lourdes, je ne tardai pas à sombrer dans un sommeil profond, sans rêve.
Je ne la revis jamais.

***

Décapitée.
Le Palais était empli de murmures et de rumeurs, depuis l’Aile des Domestiques à aux Appartements des Nobles.
Traitresse. Race inférieur. Devraient tous être exterminés.

Ce matin, ce n’est pas Jalla qui m’a réveillé, mais Papa. Il m’a expliqué que Jalla ne reviendrait plus. Que c’était une très mauvaise personne et qu’il ne me fallait pas prendre au sérieux « les sornettes » qu’elle me racontait. À ces mots, j’ai sentis mes yeux me piquer. Mine de rien, c’était elle qui éclairait mes journées, elle en qui j’avais confiance, elle à qui je racontais tout. Alors que Maman était malade, et que Papa s’occupait du Royaume, Jalla était la seule à jouer avec moi, à répondre à mes questions, et à m’expliquer le monde. Je ne devais pas pleurer. Pas devant Papa. Il avait déjà l’air si fatigué, sans que je lui rajoute plus de soucis.



« Elle ne reviendra plus jamais? Murmurais-je doucement.
- Plus jamais.
- Vous l’avez renvoyé?
- Non. Elle est morte …
- C’est Tatie Galad qui l’a tué, en! »


Mon père me regarda, à la fois stupéfait et horrifié d’entendre de telles paroles sortir de la bouche de son fils. Hors, on dit que la vérité sort de la bouche des enfants. Elle venait de se faire entendre.



« Mais comment oses-tu dire une chose pareille au sujet de ta tante! Ce n’est pas une assassine, ni un bourreau. Retire tes paroles immédiatement, et je veux qu’avant ce soir tu ailles lui présenter tes excuses.
- Mais…
- Jalla a été jugée et sa sentence a été la mort. Je ne veux plus jamais t’entendre prononcer son nom dans ce Palais. D’ici quelques jours tu auras un instructeur. Tu es devenu trop vieux pour te faire dorloter par une bonne femme. Apprend à être un homme. »


***

Débutèrent ainsi des années bien plus sombre encore que les précédentes.
En une journée, j’avais quitté le cocon que l’on avait tissé toute mon enfance durant autour de moi. J’avais 8 ans. Et je voyais enfin le monde tel qu’il était.
Hypocrisie.
Jamais avant ce jour je n’avais compris la réelle signification des contes de Jalla. Désormais, leur sens m’était clair. J’étais ce chevalier, retenu prisonnier dans un donjon par ces mages obscures, les elfes, et leurs ténébreux alliés les démons. Dans ses histoires, j’étais un humain, mais la vérité était bien pire. Je n’étais rien. Rien qu’un hybride. Seule la gloire me faisait avancer dans ce monde de complots. Je devais me battre pour ma liberté.
Armé d’une épée imaginaire, j’arpentai ma chambre telle une cellule et me demandai de quelle manière livrer le combat. Mais le piteux reflet que me renvoya le miroir, celui d’un môme de huit ans jouant au chevalier, mis fin à mes rêveries. Je n’avais nul moyen de m’échapper; ni par la force, ni par la ruse.
Ce fut la première fois que je le sentis. Cela prit d’abord la forme d’une multitude de petites aiguilles me traversant le crâne et d’une masse noire et rêche tomba en cascade sur mes épaules. Quelques secondes plus tard ma vue se voilait. J’étais aveugle. Mon visage me brulait comme si on y avait laissé une empreinte au fer rouge, et je retenais à grand peine larmes et cris. Au terme de longues minutes à cligner vainement des yeux, le nuage gris se dissipa finalement et je me retrouvai face à une gamine qui devait avoir mon âge, aux cheveux aussi noirs que les yeux d’un démon et aux yeux bleu pur. Je me figeai. Il ma fallut quelques instants pour comprendre que ce que je voyais était en fait mon propre reflet dans le miroir. Dans les histoires de Jalla, les entités ténébreuses avaient le pouvoir de changer de forme, mais en conservant leurs horribles sabots. Paniqué, je baissai les yeux sur mes pieds. Soulagement. Ils n’avaient pas changés, c’était bien deux pieds de chair.
Pour la première fois depuis plus de deux mois, un mince sourire éclaira mon visage.
Je venais de trouver la clé de ma survie. Scrutant à nouveau la gamine dans la glace, je fermai les yeux et me concentrai.
Des canines allongées. Les cheveux noirs. La peau pâle. Des yeux rouges.
À nouveau, je sentis les picotements m’envahir. Mais cette fois, mes oreilles bourdonnaient et bien vite des étoiles dansèrent devant mes yeux. Peut être avais-je surestimé mes forces. Je sentis un choc sourd lorsque ma tête heurta le sol, puis je sombrai dans l’inconscience.

***


« Ainsi tu es là. Je t’attendais, car toi et moi sommes unis dans un même destin. Je suis ta part de mort, la parcelle de vice, de malheur et de désespoir enfermée en ton être. Regarde-moi. Je ne suis rien. C’est ta vie qui me permet d’exister, ton âme qui me prête une voix pour te parler.
Tu ne devais pas naitre. De tous les possibles avenirs, d’aucun tu ne faisais parti. Et cependant, tu es là.»

À cette dernière phrase, la voix pris un ton amusé.
« Tu dois ignorer que la Duchesse avait acheté ta mort? Une mort contre une vie. Si ta naissance avait été empêchée, j’aurais recouvré ma liberté. Tu peux donc te douter que je ne te porte pas dans mon cœur… enfin, si j’en avais un, mais il se trouve que depuis plusieurs siècles j’ai perdu mon corps physique. Amusant, non?
Avant, il y a fort longtemps, j’étais un gamin comme toi. Enfin une gamine. Celle que tu a vue tout à l’heure. Mignon, n’est-ce pas? Je m’appel… Oh et puis trêve de bavardages!
Tu dois savoir que tu ne vas pas t’en tirer à si bon compte. Lorsque tu te réveilleras, Galéas et la Duchesse seront à ton chevet. Cependant, je doute que tu puisses compter sur leur aide à d’autres fins que d’obtenir une mort brève. Je t’explique; ta chute a causé une hémorragie interne. En ce moment même, ton joli sang rouge se répand partout dans ton corps sans que personne, pas même ce charlatan de Galéas, ne s’en doute. Je te promets, ce ne sera pas douloureux, tu ne devrais pas tarder à plonger dans un comma dont tu ne te réveilleras jamais.
Bon voyage… »

Mais je survécus.
Une fois de plus, seul contre tous.

Après près d’une semaine de fièvre et de délire, j’émergeai du sommeil comateux dans lequel ma chute m’avait plongé. Je me trouvais dans une petite chambre qui m’était vaguement familière. Sa décoration suggérait qu’elle appartenait à l’Aile des Nobles. Une jeune femme était à mon chevet, et un sourire éclaira son visage lorsqu’elle constata que je l’observais.



« C’est un grand soulagement de vous voir de retour parmi nous. »

J’ouvris la bouche pour lui répondre mais elle posa son doigt sur ses lèvres.



« Chuuut. Ne bougez pas, il est encore bien trop tôt pour songer à parler. Restez allongez, je vais vous chercher une infusion. »

Et elle s’éclipsa prestement, me laissant seul à méditer. J’étais convaincu de ne jamais l’avoir croisée dans le palais auparavant. Sa peau de miel et ses cheveux tressés ne s’oubliaient pas si facilement. Fort probablement une jeune humaine.



« Voilà. » Dit-elle en approchant de mes lèvres le liquide.

« Mais qui voilà…Notre petit prince de retour d’entre les morts…ou plutôt devrais-je dire notre nouveau roi. »

Je m’étouffai et recrachai la tisane. Un frisson me parcourut des pieds à la tête. Cette voix mielleuse, tant détestée, qui avait hantée mes rêves. « Tu dois ignorer que la Duchesse avait acheté ta mort? » Comment osait-elle? Il fallut quelques instants de plus à mon cerveau embrouiller afin de saisir l’ironie de ses paroles. Roi…Un prince de ne devient roi que lorsque l’occupant actuel se trouve dans l’impossibilité de gouverner. Et dans la plupart des cas, il s’agissait de la mort de son prédécesseur.



« Vous! Pè… » Ma voix me fit défaut tant ma gorge était sèche.

« Sortez immédiatement de cette chambre! N’avez-vous aucun bon sens, ce pauvre enfant vient de se réveiller d’une semaine de coma, son état est si précaire qu’un choc émotif pourrait lui être fatal. Le ton était implacable. Un instant j’eu presque pitié de cette pauvre humaine. Elle ignorait à qui elle avait affaire.
- Et depuis quand, très chère, les pauvres gens de votre condition se permettent-ils de donner des ordres à des nobles de mon sang?
- Depuis que la vie d’une personne de sang supérieur à la votre est en jeu. »

Regards noirs. L’air était tendu. Finalement, Galadhris tourna les talons sèchement. Juste avant de franchir le seuil de la porte elle lâcha;


« À demain soir, lors de la cérémonie de votre couronnement, neveux. »
[Suite en rp]

« Inventaire »


. : Vêtements: Tout soie et velours, ses habits sont des plus riches par la qualité du tissu et par la finesse de la coupe, tout en gardant une simplicité au niveau des parures et dentelles. Il possède une garde robe assez vaste essentiellement composée de tuniques aux teintes et motifs variés. Sa préférée est également la plus dépouillée, une tunique de soie rouge sang symbole de sa royauté et noir de deuil, confectionnée à l’occasion de son couronnement.
. : Arme(s): Il n’en porte pas sur lui. La seule qu’il possède est un petit arc pour les parties de chasses.
. : Bijoux: Outre sa couronne d’or blanc éclatant, il en possède un large éventail sertis de joyaux plus exotiques les uns que les autres, cadeaux de nobles soucieux de gagner l’estime de l’ancien couple royal. Héritage de sa mère, il possède une fine chaine d’argent au bout de laquelle pend un rubis de taille réduite. Sans que le pendentif excelle par la délicatesse de son ouvrage ou l’opulence de la gemme, il a néanmoins à ses yeux plus de valeur que bien d’autres, car c’est le seul lien qui le rattache à sa mère telle qu’on la lui racontait.

[Et pour conclure en beauté, un petit dessin de son altesse;]

Aeryel

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