Aeryel Gwanath
[Mon petit prince... je me devais bien de vous le présenter. Mon dernier personnage de RP, très intéressant dans ses "conversations" avec l'esprit Thanatos (littéralement "mort") parasitant son corps. ] « Description Physique » « Description Mentale » *** Ses
paroles m’intriguèrent. En effet, elle n’avait jamais au paravent
démontré un grand souci pour mon bien être. C’était Jalla qui
s’occupait de moi, et elle seule. Cependant, aux traits chaleureux de
son visage, je saisi la tasse énorme dans mes petites mains et la
portai à mes lèvres. Le liquide était si chaud qu’il me brula la
langue. Le goût par contre n’était pas désagréable, un peu sucré et
parfumé. Je soufflai afin de le refroidir et en reprit une petite
gorgée. Et elle s’éloigna à pas de chat, refermant la porte derrière elle. Elle ferma les yeux et inspira profondément. Elle marqua une pause, hésitante. J’acquiesçai
sans très bien comprendre l’enjeu de la situation. Elle ferma la
fenêtre, sortit à son tour de la pièce et ferma la porte à double tour. Mon
père me regarda, à la fois stupéfait et horrifié d’entendre de telles
paroles sortir de la bouche de son fils. Hors, on dit que la vérité
sort de la bouche des enfants. Elle venait de se faire entendre. *** «
Ainsi tu es là. Je t’attendais, car toi et moi sommes unis dans un même
destin. Je suis ta part de mort, la parcelle de vice, de malheur et de
désespoir enfermée en ton être. Regarde-moi. Je ne suis rien. C’est ta
vie qui me permet d’exister, ton âme qui me prête une voix pour te
parler. Mais je survécus. J’ouvris la bouche pour lui répondre mais elle posa son doigt sur ses lèvres. Et
elle s’éclipsa prestement, me laissant seul à méditer. J’étais
convaincu de ne jamais l’avoir croisée dans le palais auparavant. Sa
peau de miel et ses cheveux tressés ne s’oubliaient pas si facilement.
Fort probablement une jeune humaine. Je
m’étouffai et recrachai la tisane. Un frisson me parcourut des pieds à
la tête. Cette voix mielleuse, tant détestée, qui avait hantée mes
rêves. « Tu dois ignorer que la Duchesse avait acheté ta mort? »
Comment osait-elle? Il fallut quelques instants de plus à mon cerveau
embrouiller afin de saisir l’ironie de ses paroles. Roi…Un prince de ne
devient roi que lorsque l’occupant actuel se trouve dans
l’impossibilité de gouverner. Et dans la plupart des cas, il s’agissait
de la mort de son prédécesseur. Regards
noirs. L’air était tendu. Finalement, Galadhris tourna les talons
sèchement. Juste avant de franchir le seuil de la porte elle lâcha; « Inventaire »
« Informations générales »
. : Nom : Gwanath
. : Prénom : Aeryel
. : Âge : 10 ans
. : Sexe : Masculin
. : Race: Hybride Elfe-Démon
. : Pouvoirs : Modifie légèrement son apparence physique à son gré.
. : Rang social: Haut-Noble
. : Poste : Souverain légitime du Sanctuaire des Ombres
Chétif
d’apparence, sans être pour autant petit, c’est un enfant au teint
maladif et à la santé fragile, d’autant plus qu’il est atteint
d’hémophilie. Cette anomalie génétique était également présente chez
son père, qui mourut d’ailleurs selon Galéas le Médecin Royal d’une
hémorragie interne subite.
Il est le portrait craché de sa mère.
Ses cheveux sont d’argent soyeux, ses lèvres minces et bien dessinées,
et ses mains délicates et effilées. Il a le sang écarlate. Cependant,
ses yeux en forme d’amande sont noirs comme la nuit et démentant le
reste de ses traits purement elfiques. Ses oreilles ne sont ni
complètement rondes, ni complètement pointues. Sans être aussi
allongées que celles des elfes, elles se terminent néanmoins en un
petit triangle.
Il ne possède pas de cornes, mais s’amuse des fois à en faire apparaitre.
Vu
sa maladie, sa nourrice lui porte des soins constants, vivant dans la
crainte qu’il trébuche ou reçoive un coup, ce qui dans son cas pourrait
s’avérer fatal. Il ne chevauche pas, ne joue pas avec les autres
enfants de son âge, et demeure la plupart du temps dans le château ou
dans les jardins du palais en compagnie d’un vieil instructeur.
. : Signe caractéristique :
Ses oreilles pointues et ses yeux noirs démontrent sa qualité d’hybride.
Doté
d’un tempérament naturellement timide et réservé que l’enfermement
prolongé qu’il vécu durant son enfance ne fit qu’accroitre, Aeryel
n’est pas très à l’aise avec les jeunes de son âge. Ayant grandit dans
un monde d’adulte, il vieillit vite et comprit les complots de la cour.
Après avoir réalisé que sa tante désirait sa mort, il perdit toute
confiance en les gens qui l’entourait, excepté sa chère mère, laquelle
fut enfermée pour folie dans les cachots. Monté sur le trône, il sait
n’avoir qu’un pouvoir restreint entre les nobles assoiffés de pouvoir
et sa tante meurtrière occupant le poste de conseillère. Il sait
pertinemment que sa vie ne tient qu’à un fil, qu’un faux pas et il
serait simple au premier venu de l’éliminer, ou encore de l’interner
pour folie comme il fut fait pour sa mère.
Tous ses soucis firent
disparaitre de son jeune visage la naïveté de l’enfance. Il ne sourit
guère, et ne rit presque jamais. Il puise son seul réconfort dans ses
conversations avec Thanatos, sa seule amie.
« Histoire »
On dit que la vie est cruelle. Hors, ce sont les hommes qui le sont envers eux même.
J’émergeai.
Première inspiration, premières perceptions. Alors que mes poumons
s’activaient, un afflux d’informations incompréhensibles parvenaient à
mon cerveau. Une lumière éblouissante, l’odeur lourde du sang,
l’impression d’être balloter… « Voici votre héritier »
Entendis-je dans le brouhaha ambiant, mais ses syllabes n’avaient pour
moi aucune signification. Le battement de mon cœur martelait mes
oreilles.
J’étais vivant, libre et seul.
Lors des longs mois
passés à « l’intérieur », je m’étais accoutumé au battement d’un cœur
qui n’était pas le mien, à l’absence de lumière et à l’immobilité. Pour
la plupart des enfants, cet endroit est synonyme de sécurité. Ç’aurait
été vrai pour moi également, s’il n’y avait pas eu la chose .
Qu’était-elle? Je mis de longues années à le comprendre et ma
découverte fut tel un couteau enfoncé dans mon cœur. Cette chose
voulait ma mort; elle voulait m’empêcher d’exister. Tel un vil serpent
au sein même de l’ultime refuge. Mais je luttai, l’ignorai elle et ses
paroles de mort, et je vécu, contre elle et contre tous.
***
Cinq
longues années s’étaient écoulées depuis ma naissance. Cinq pénibles
années au cours desquelles, encore trop naïf pour comprendre
l’hypocrisie de ceux en qui j’avais confiance, je tentai de me frayer
un chemin dans une vie qui n’était ni liberté ni amour.
Et où la chose m’avait suivi.
Pour
comprendre son étrange nature, dites-vous qu’elle était plus proche
d’un pressentiment, d’une menace, que d’une entité propre. Comme le
fardeau que porte sur ses épaules le condamné qui se sait voué à une
mort prochaine.
On m’apprit vite que le Médecin Galéas avait
détecté que je souffrais d’une grave anomalie génétique empêchant la
coagulation du sang, nommée hémophilie, dont mon père était également
atteint. C’est à ce titre qu’alors que les autres bambins de mon âge
découvraient le monde, je restais enfermé de longs jours durant dans ma
chambre avec pour toute compagnie outre les inspections quotidiennes de
Galéas, les histoires de Jalla, ma nourrice. Bien vite, je compris
qu’elle était différente des autres adultes. Au lieu de faire comme ces
nobles et de s’apitoyer mielleusement sur mon sort, elle avait le don
de rendre leurs couleurs aux journées d’enfermement. Elle était
rondouillette, et de petite taille. Mais ce qui la différenciait de
Maman, Papa et Galéas, c’était ses oreilles rondes, ses yeux bleus vifs
et l‘absence de cornes et de sabots. Lorsque je l’interrogeai à ce
sujet, elle se contentait de m’adresser une moue boudeuse et me disait
que la vie était ainsi faite.
Grace à ses talents de conteuse, je
devenais un chevalier d’autre fois livrant bataille à d’horribles mages
noirs et à leurs entités ténébreuses. Je maitrisais à la fois l’eau, le
feu, la terre et l’air, et ce monde n’avait nul secret pour moi. Avec
Gloire, mon fidèle destrier, je gagnai de nombreuses victoires au nom
d’Amour et de Liberté. Cependant, elle m’avait fais jurer de ne jamais
en parler à quiconque. C’était notre secret à tous les deux.
***
Une
sombre silhouette élancée pénétra dans ma chambre. À sa démarche, je
reconnu Tatie Galad. Il faisait nuit, et j’étais allongé dans mon lit,
unique meuble de ma petite chambre. La fenêtre ouverte laissait
pénétrer une douce bise qui agitait les rideaux. Sans savoir pourquoi,
la vision de Tatie me donnait invariablement des frissons dans le dos.
Cette fois encore plus qu’à l’habitude. Elle tenait à la main une tasse
de ce qui ressemblait à une infusion brulante. S’approchant de moi, et
voyant que j’étais éveillé, elle me sourit et dit de sa voix si douce;
« Je t’ai apporté une tisane pour t’aider à t’endormir. »
« Merci, lui dis-je.
- Passe une belle nuit, petit prince. »
À
peine une minute s’était écoulé que la porte s’ouvrit à nouveau, sur
Jalla cette fois. Je ne l’avais jamais vu si inquiète. Sans me laisser
le temps de réagir, elle s’empara de la tasse et versa son contenu par
la fenêtre. Puis elle me dévisagea longuement et lorsqu’elle prit la
parole, sa voix était anormalement rauque et saccadée.
« Qui t’a donné ça?
- …Tatie Galad, répondis-je, mal à l’aise.
- T'en as bu?
- Une gorgée ou deux… s’était si chaud. »
« Comment ai-je pu ne pas le deviner… » Murmura-t-elle pour elle-même.
« Maintenant tâche de te rendormir. Si Dame Galadhris revient, appelle-moi immédiatement. »
« Et pas un mot de cette affaire à personne. »
Les paupières lourdes, je ne tardai pas à sombrer dans un sommeil profond, sans rêve.
Je ne la revis jamais.
***
Décapitée.
Le Palais était empli de murmures et de rumeurs, depuis l’Aile des Domestiques à aux Appartements des Nobles.
Traitresse. Race inférieur. Devraient tous être exterminés.
Ce
matin, ce n’est pas Jalla qui m’a réveillé, mais Papa. Il m’a expliqué
que Jalla ne reviendrait plus. Que c’était une très mauvaise personne
et qu’il ne me fallait pas prendre au sérieux « les sornettes » qu’elle
me racontait. À ces mots, j’ai sentis mes yeux me piquer. Mine de rien,
c’était elle qui éclairait mes journées, elle en qui j’avais confiance,
elle à qui je racontais tout. Alors que Maman était malade, et que Papa
s’occupait du Royaume, Jalla était la seule à jouer avec moi, à
répondre à mes questions, et à m’expliquer le monde. Je ne devais pas
pleurer. Pas devant Papa. Il avait déjà l’air si fatigué, sans que je
lui rajoute plus de soucis.
« Elle ne reviendra plus jamais? Murmurais-je doucement.
- Plus jamais.
- Vous l’avez renvoyé?
- Non. Elle est morte …
- C’est Tatie Galad qui l’a tué, en! »
«
Mais comment oses-tu dire une chose pareille au sujet de ta tante! Ce
n’est pas une assassine, ni un bourreau. Retire tes paroles
immédiatement, et je veux qu’avant ce soir tu ailles lui présenter tes
excuses.
- Mais…
-
Jalla a été jugée et sa sentence a été la mort. Je ne veux plus jamais
t’entendre prononcer son nom dans ce Palais. D’ici quelques jours tu
auras un instructeur. Tu es devenu trop vieux pour te faire dorloter
par une bonne femme. Apprend à être un homme. »
Débutèrent ainsi des années bien plus sombre encore que les précédentes.
En
une journée, j’avais quitté le cocon que l’on avait tissé toute mon
enfance durant autour de moi. J’avais 8 ans. Et je voyais enfin le
monde tel qu’il était.
Hypocrisie.
Jamais avant ce jour je
n’avais compris la réelle signification des contes de Jalla. Désormais,
leur sens m’était clair. J’étais ce chevalier, retenu prisonnier dans
un donjon par ces mages obscures, les elfes, et leurs ténébreux alliés
les démons. Dans ses histoires, j’étais un humain, mais la vérité était
bien pire. Je n’étais rien. Rien qu’un hybride. Seule la gloire me
faisait avancer dans ce monde de complots. Je devais me battre pour ma
liberté.
Armé d’une épée imaginaire, j’arpentai ma chambre telle
une cellule et me demandai de quelle manière livrer le combat. Mais le
piteux reflet que me renvoya le miroir, celui d’un môme de huit ans
jouant au chevalier, mis fin à mes rêveries. Je n’avais nul moyen de
m’échapper; ni par la force, ni par la ruse.
Ce fut la première
fois que je le sentis. Cela prit d’abord la forme d’une multitude de
petites aiguilles me traversant le crâne et d’une masse noire et rêche
tomba en cascade sur mes épaules. Quelques secondes plus tard ma vue se
voilait. J’étais aveugle. Mon visage me brulait comme si on y avait
laissé une empreinte au fer rouge, et je retenais à grand peine larmes
et cris. Au terme de longues minutes à cligner vainement des yeux, le
nuage gris se dissipa finalement et je me retrouvai face à une gamine
qui devait avoir mon âge, aux cheveux aussi noirs que les yeux d’un
démon et aux yeux bleu pur. Je me figeai. Il ma fallut quelques
instants pour comprendre que ce que je voyais était en fait mon propre
reflet dans le miroir. Dans les histoires de Jalla, les entités
ténébreuses avaient le pouvoir de changer de forme, mais en conservant
leurs horribles sabots. Paniqué, je baissai les yeux sur mes pieds.
Soulagement. Ils n’avaient pas changés, c’était bien deux pieds de
chair.
Pour la première fois depuis plus de deux mois, un mince sourire éclaira mon visage.
Je venais de trouver la clé de ma survie. Scrutant à nouveau la gamine dans la glace, je fermai les yeux et me concentrai.
Des canines allongées. Les cheveux noirs. La peau pâle. Des yeux rouges.
À
nouveau, je sentis les picotements m’envahir. Mais cette fois, mes
oreilles bourdonnaient et bien vite des étoiles dansèrent devant mes
yeux. Peut être avais-je surestimé mes forces. Je sentis un choc sourd
lorsque ma tête heurta le sol, puis je sombrai dans l’inconscience.
***
Tu ne devais pas naitre. De tous les possibles avenirs, d’aucun tu ne faisais parti. Et cependant, tu es là.»
À cette dernière phrase, la voix pris un ton amusé.
«
Tu dois ignorer que la Duchesse avait acheté ta mort? Une mort contre
une vie. Si ta naissance avait été empêchée, j’aurais recouvré ma
liberté. Tu peux donc te douter que je ne te porte pas dans mon cœur…
enfin, si j’en avais un, mais il se trouve que depuis plusieurs siècles
j’ai perdu mon corps physique. Amusant, non?
Avant, il y a fort
longtemps, j’étais un gamin comme toi. Enfin une gamine. Celle que tu a
vue tout à l’heure. Mignon, n’est-ce pas? Je m’appel… Oh et puis trêve
de bavardages!
Tu dois savoir que tu ne vas pas t’en tirer à si bon
compte. Lorsque tu te réveilleras, Galéas et la Duchesse seront à ton
chevet. Cependant, je doute que tu puisses compter sur leur aide à
d’autres fins que d’obtenir une mort brève. Je t’explique; ta chute a
causé une hémorragie interne. En ce moment même, ton joli sang rouge se
répand partout dans ton corps sans que personne, pas même ce charlatan
de Galéas, ne s’en doute. Je te promets, ce ne sera pas douloureux, tu
ne devrais pas tarder à plonger dans un comma dont tu ne te réveilleras
jamais.
Bon voyage… »
Une fois de plus, seul contre tous.
Après
près d’une semaine de fièvre et de délire, j’émergeai du sommeil
comateux dans lequel ma chute m’avait plongé. Je me trouvais dans une
petite chambre qui m’était vaguement familière. Sa décoration suggérait
qu’elle appartenait à l’Aile des Nobles. Une jeune femme était à mon
chevet, et un sourire éclaira son visage lorsqu’elle constata que je
l’observais.
« C’est un grand soulagement de vous voir de retour parmi nous. »
«
Chuuut. Ne bougez pas, il est encore bien trop tôt pour songer à
parler. Restez allongez, je vais vous chercher une infusion. »
« Voilà. » Dit-elle en approchant de mes lèvres le liquide.
« Mais qui voilà…Notre petit prince de retour d’entre les morts…ou plutôt devrais-je dire notre nouveau roi. »
« Vous! Pè… » Ma voix me fit défaut tant ma gorge était sèche.
«
Sortez immédiatement de cette chambre! N’avez-vous aucun bon sens, ce
pauvre enfant vient de se réveiller d’une semaine de coma, son état est
si précaire qu’un choc émotif pourrait lui être fatal. Le ton était implacable. Un instant j’eu presque pitié de cette pauvre humaine. Elle ignorait à qui elle avait affaire.
-
Et depuis quand, très chère, les pauvres gens de votre condition se
permettent-ils de donner des ordres à des nobles de mon sang?
- Depuis que la vie d’une personne de sang supérieur à la votre est en jeu. »
« À demain soir, lors de la cérémonie de votre couronnement, neveux. »
[Suite en rp]
. : Vêtements:
Tout soie et velours, ses habits sont des plus riches par la qualité du
tissu et par la finesse de la coupe, tout en gardant une simplicité au
niveau des parures et dentelles. Il possède une garde robe assez vaste
essentiellement composée de tuniques aux teintes et motifs variés. Sa
préférée est également la plus dépouillée, une tunique de soie rouge
sang symbole de sa royauté et noir de deuil, confectionnée à l’occasion
de son couronnement.
. : Arme(s): Il n’en porte pas sur lui. La seule qu’il possède est un petit arc pour les parties de chasses.
. : Bijoux:
Outre sa couronne d’or blanc éclatant, il en possède un large éventail
sertis de joyaux plus exotiques les uns que les autres, cadeaux de
nobles soucieux de gagner l’estime de l’ancien couple royal. Héritage
de sa mère, il possède une fine chaine d’argent au bout de laquelle
pend un rubis de taille réduite. Sans que le pendentif excelle par la
délicatesse de son ouvrage ou l’opulence de la gemme, il a néanmoins à
ses yeux plus de valeur que bien d’autres, car c’est le seul lien qui
le rattache à sa mère telle qu’on la lui racontait.
[Et pour conclure en beauté, un petit dessin de son altesse;]